Considérez le rôle des institutions bancaires dans le financement des entreprises et leur adaptabilité à la réglementation financière. La Fédération Banque Française publie un mémo sur ce sujet (lien en bas de page).
Plan de l'article
Le financement d’entreprise, une priorité pour les banques françaises
Les banques sont un acteur clé de notre économie et leur contribution au financement des entreprises françaises évolue. L’année dernière, le financement extérieur des entreprises a augmenté de 6,2% et atteint un incitatif de 1 544 milliards d’euros en juin 2017, dont 933 milliards d’euros ont été financés par des prêts. Cela représente une croissance de 4% par rapport à un an en France, contre 1,3 % dans la zone euro. Les banques françaises semblent donc être les champions du financement en Europe ! 218 milliards d’euros ont été accordés pour les besoins de trésorerie, soit une augmentation de 0,5 % en un an et de 657 milliards d’euros pour le besoins d’investissement, une augmentation beaucoup plus significative de 5,2%.
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Les petites et moyennes entreprises, les premiers bénéficiaires du financement bancaire
Dans l’ensemble, les PME et les PME représentent la moitié du crédit accordé aux entreprises par les banques. En juin 2017, ces prêts se sont élevés à 385 milliards d’EUR. En outre, les taux d’intérêt bancaires deviennent de plus en plus intéressants, notamment en France : une moyenne de 1,86 % en France contre 2,23 % pour le reste de la zone euro. Enfin , tous ceux qui diraient que les banques sont trop rigoureuses lorsqu’elles fournissent des financements, plus de 9 PME sur 10 reçoivent leurs prêts à l’investissement et que 8 PME sur 10 ont conclu un accord sur les prêts en espèces .
L’ utilisation croissante du marché
Toutefois, si les prêts restent au centre du financement des entreprises, en France il y a un recours croissant au marché Cette introduction en bourse exige une extrême prudence et la BFI (Banque de Financement et d’Investissement) joue un rôle fondamental dans la couverture des risques d’entreprise. Alors que le financement de marché aux Etats-Unis est de 70 %, cette part ne dépasse pas 40 % en France en 2017 (contre 31 % en 2009).
Financement à la lumière des règles bancaires
Ces dernières années, les banques ont pris de nombreuses mesures pour assurer la stabilité du système bancaire mondial, y compris les accords de Bâle. Les contrôles ont donc augmenté. Néanmoins, des discussions sont en cours sur les modifications apportées aux méthodes d’évaluation des risques et au niveau des exigences de fonds propres des banques françaises et européennes, ce qui limite souvent leur capacité de financement. En parallèle, d’autres éléments jouent également sur les défaillances bancaires. De nouvelles normes comptables, qui s’appliqueront à partir du 1er janvier 2018, permettra aux banques d’ajouter obligent à prévoir des dispositions supplémentaires qui ont une incidence directe sur les conditions des prêts. De même, la forte augmentation de la fiscalité spécifique des banques signifie également une réduction de leur capacité financière. Tous ces éléments pourraient fort bien avoir un impact sur l’économie et sur les méthodes de financement des entreprises susceptibles de s’orienter de plus en plus vers les marchés financiers.
Le défi actuel est donc de maintenir la force et la stabilité du secteur bancaire français sans restreindre le financement de notre économie. Le financement de nos entreprises reste un défi majeur d’indépendance et de compétitivité pour la France. Dans cette optique, la réglementation bancaire tend à développer les marchés de capitaux, et la Commission européenne a entamé un projet d’Union des marchés des capitaux visant à renforcer les marchés des capitaux sur les marchés des capitaux sur les marchés de capitaux. L’Europe à diversifier les méthodes de financement des entreprises. Le projet en est encore à ses balbutiements. Chute à suivre…
